- Détails
- Catégorie : Le crabe
Oh, pas beaucoup, pas autant qu'il aurait peut-être fallu. La nature a très soif, malgré l'orage d'il y a un mois et un ou deux autres depuis, qui lui ont permis de reverdir.
Oui la raison en est que mardi dernier, le 15 août donc, avait lieu au village une brocante et vide-grenier, et pour la première fois depuis deux ans, alors que je doutais et craignais de me dégonfler au dernier moment, je suis allé m'y promener ! Depuis plus de dix-huit mois en effet, je ne suis allé au village que pour y chercher mes médicaments ou me faire couper les cheveux, ou encore pour aller chez la kiné, trois déplacements où je me gare toujours à quelques mètres seulement.
Y aller à pied depuis la maison voulant dire un bon kilomètre de marche de plus, nous sommes allés nous garer sur le haut du village (les places étaient chères !) et nous avons commencé par faire le tour de la place de la Salle des Fêtes avant de descendre la Grande Rue, puis d'aller jusqu'à la sortie de l'autre côté, au milieu d'une foule impressionnante. Je ne me souviens pas que les années précédentes nous ayons croisé autant de gens. Pour retrouver la voiture, il nous fallait donc remonter la Grande Rue ! Depuis un moment, à force de piétiner probablement, j'ai ressenti comme début mai une anesthésie douloureuse de la face antérieure et latérale de la cuisse gauche. peu de douleurs lombaires, ou alors, trop habitué, je n'y ai pas prêté attention... Même si la pente n'est pas vraiment raide, il m'a fallu faire quelques pauses sur le haut, le souffle et la fatigue musculaire me rappelant à l'ordre ! Mais je l'ai fait !!!
M'étant lancé dans la reconstitution de la série d'appareils photos que j'ai possédés ou avec lesquels j'ai eu l'occasion de faire des photos (ceux de mon père par exemple), avec l'envie de l'augmenter par quelques boîtiers qui m'avaient fait rêver mais que mes moyens à l'époque ne me permettaient pas (en occasion maintenant, c'est plus abordable, enfin, beaucoup me restent encore inaccessibles), j'espérais y trouver peut-être quelques vieilleries intéressantes. S'il y en avait parfois, d'une part leurs marques m'étaient souvent inconnues, d'autre part sans expérience de ce qu'il faut vérifier, je ne me suis même pas avancé pour en demander les prix, souvent dérisoires à ce que je lis sur un forum photo... Ces "vieux" appareils argentiques, je compte bien les utiliser de temps à autre (et développer moi-même les pellicules noir-et-blanc avant de les scanner). J'ai déjà changé les mousses d'étanchéité du Nikon de mon épouse et du Topcon que j'ai trouvé en occasion, copie du premier reflex que j'ai acheté au début des années 70. Il faudra peut-être aussi que je le fasse sur d'autres. J'en reparlerai probablement bientôt sur mon site de photos.
Autre chantier : scanner, en plus des albums qu'avait créés ma mère, les pellicules 24x36 héritées de mon père (1950 à 1975 probablement) et les miennes datant des années 70-80, avant que nous passions l'un et l'autre à la couleur, papier ou diapo. Comme ces pellicules sont encore enroulées, soit dans les boîtes métalliques en ce qui concerne les miennes, développées par moi dans les années 70, soit dans les boîtes allongées dans lesquelles les photographes nous les rendaient après développement, la première étape est de les mouiller et rincer, comme on le fait en fin de développement, histoire de les dépoussiérer et de tenter de les aplanir pour les découper et les placer en bandes de six clichés dans un classeur à négatifs. En ce moment, quatre pendent dans mon bureau, suspendues après rinçage en attendant d'être découpées. Ensuite viendra la phase longue et fastidieuse de tentative de classement par date, puis de scan image par image.
Mais ma plus grande interrogation est celle de comment ensuite transmettre ces photos à mes descendants, pas seulement elles, mais accompagnées de commentaires pour qu'ils sachent qui est qui, où se situe la scène... bref que la mémoire ne soit pas perdue. Pour l'instant, je ne sais pas comment je vais procéder : un site Internet se perdra si personne ne le prend en mains après mon décès ; une présentation sur DVD devra être transférée plus tard sur d'autres supports ; reconstituer des albums à partir de ces photos, après un tri drastique, sera peut-être la meilleure solution, celle que j'avais choisie pour transmettre le "reportage" de la journée que j'avais merveilleusement passée avec mon frère Jean-Pierre le 12 octobre 2008 à Soleilhas, le village de nos ancêtres paternels.
Je dispose aussi de films 8mm et Super-8 venant de mon père et de mon parrain, quelques-uns m'appartenant aussi, que j'espère pouvoir transférer sur DVD, en espérant là aussi qu'il seront transférés plus tard sur d'autres supports pour être lus encore pendant longtemps. Il me faudra aussi être capable de les commenter ! De quoi m'occuper pendant des jours et des jours...
Au fait, j'allais oublier : jeudi passé, j'ai eu droit à mon IRM cérébrale de contrôle. Pas d'anomalie ! Ouf ! L'examen en lui-même m'a paru beaucoup plus long et beaucoup plus angoissant que les deux précédents. L'appareil m'a donné une impression d'enfermement beaucoup plus intense ; il me semble que les deux autres, à Annonay et à Valence, possèdent plus d'espace au-dessus du visage. Plus d'une fois, j'aurais aimé qu'on fasse une pause. C'est un peu comme si j'avais été en apnée sous l'eau, avec le besoin de remonter prendre un peu d'air ! Je le saurai pour la prochaine fois, si ça se passe au même endroit !
Et demain matin, ce sera le scanner, en espérant qu’on arrivera à me trouver une veine à piquer et surtout que l'examen ne montrera rien d'anormal !
À bientôt pour d'autres nouvelles !
- Détails
- Catégorie : Le crabe
Après l'IRM cérébrale passée jeudi, il me fallait, ce matin à 10 heures, aller passer mon scanner TAP (scanner thoraco-abdomino-pelvien pour les non-initiés). Donc lever plus tôt que d'habitude (encore que depuis les chaleurs, j'ai tendance à me lever tôt pour aérer un peu plus la maison, mais ces derniers jours la température extérieure est très fraîche la nuit et le matin), pour pouvoir partir un peu plus d'une heure avant ce rendez-vous et ne pas être en retard en cas d'embouteillages ou de difficultés à trouver une place de stationnement.
Le trajet s'est passé sans encombre, trouver une place a été un peu plus difficile, mais j'étais quand même en avance. Je n'ai pas eu à attendre bien longtemps avant qu'on m'appelle, c'est l’avantage des rendez-vous du matin, je crois. Une fois installé sur la table, la manipulatrice a pu sans difficultés utiliser la veine déjà piquée ces derniers jours pour la prise de sang et l'IRM, une chance qu'elle tienne le coup... L'examen en lui-même a été rapide, ça a un peu chauffé à l'injection du produit de contraste, mais rien de bien gênant. Ensuite, en raison de mon insuffisance rénale, et comme ça ne se bousculait pas pour une fois, on m'a gardé quelques instants pour me faire passer une poche d'hydratation, histoire de hâter l'élimination du produit de contraste. Une fois le cathéter enlevé, il m'a fallu comprimer deux ou trois minutes avant de me rhabiller, pour éviter que ça saigne, anticoagulant oblige, puis aller dans la salle d'attente, en attente du verdict.
Quelques minutes plus tard, le radiologue m'appelait pour me signifier la normalité de l'examen. Ouf, encore une bonne nouvelle ! Même si je ne ressens rien de spécial et si j'espérais qu'on ne trouverait rien de nouveau, il y a toujours une certaine inquiétude avant ces examens...
Dans deux jours, je reverrai le cancérologue. J'imagine qu'il se contentera de me prescrire de nouveaux contrôles dans quelques mois (en début d'année prochaine, j'espère, plutôt qu'au moment des fêtes), biologie et scanner TAP, puisqu'il m'avait dit que l'IRM ne serait faite qu'une fois sur deux.
Il me reste maintenant à me concentrer sur les exercices d'étirement et de musculation que me fait faire la kiné. Il faudrait que j'arrive à faire ces exercices d'étirement à la maison, mais aussi à me décider à rentrer enfin le vélo et son home-trainer et à m'organiser pour l'utiliser ainsi que le stepper qui n'est pas très sollicité : j'y pense et puis j'oublie, comme dit la chanson !
- Détails
- Catégorie : Le crabe
Il faut dire que j'ai fait le maximum pour la provoquer en me décidant hier après-midi — enfin ! — à prendre mon sac-photo et mon appareil pour aller faire un tour en voiture en campagne et prendre quelques photos des couleurs automnales.
En fin d'après-midi, nous avons vu le mur de pluie derrière le village, masquant en partie la colline. Il nous a enfin touchés un peu plus tard. Malheureusement, ça n'a pas duré très longtemps, mais en attendant d'autres averses en fin de semaine, ça aura fait du bien à la campagne. Cet été, chaque fois que les services météo nous annonçaient de fortes pluies dans la région, nous n'avions rien ou presque. Une période de vent prolongée le mois dernier m'a fait oublier de faire mes tours du jardin et d'être attentif à ce qui s'y passait ; ajoutez à ça que nous sommes depuis le début de l'été en alerte "crise" à cause de la sécheresse, avec droits d'arrosage des seuls potagers trois soirs par semaine. Le résultat est trois pieds de myrtilles grillés. J'espère qu'en les arrosant largement après avoir constaté leur état, nous leur aurons permis de survivre. Verdict au printemps prochain !
Le mois dernier, j'ai fini mes séances de massage et rééducation : les 20 séances se sont étalées sur 3 mois. Vers la fin, mes douleurs lombaires se sont atténuées. J'ai aussi constaté que je souffre souvent beaucoup plus et beaucoup plus vite lorsqu'il me faut rester statique pour jardiner ou bricoler que si je me remue, bien que la douleur dans la fesse se réveille dès que je vais jusqu'aux boîtes aux lettres, pourtant à seulement une cinquantaine de mètres de la maison !
J'espérais, et j'ai eu l'impression que c'était le cas, que les séances avaient aussi nettement amélioré ma fatigabilité, bien que le stepper m'était toujours aussi difficile à supporter. Mais depuis, il suffit d'efforts bien modérés pour m'obliger à m'appuyer sur un tronc d'arbre ou un dossier de chaise, voire m'asseoir pour récupérer. Il faut dire qu'en plus, vers le milieu de septembre, j'ai eu une impression de crise de tachycardie, régulière cette fois, et que ça a incité le généraliste consulté à augmenter mon traitement anti-arythmique. Résultat : plus d'épisodes d'instabilité ou d'étourdissements qu'auparavant, plus d'épisodes d'éblouissements, peut-être aussi plus de fatigabilité !
Je prévoyais depuis quelques semaines des balades photographiques. J'ai acheté un bâton de marche, un sac à dos photo assez léger. Hier, le sac n'est pas sorti de la voiture, le bâton non plus... Trouver où se garer sur ces petites routes de campagne est souvent une gageure et ne va pas toujours avec les points de vue intéressants. Il m'a fallu arriver à combiner les deux, à renoncer à certaines photos, parfois aussi à cause de la lumière inadaptée ou du voile atmosphérique. J'étais bien parti avec un filtre polarisant pour essayer de neutraliser en partie ce voile, et des filtres dégradés pour assombrir le ciel si besoin, mais trop pressé, à mon habitude, je les ai négligés.
Au retour de cette balade d'une quarantaine de kilomètres, bien que je n'aie pratiquement pas marché sinon de la voiture jusqu'aux points qui me paraissaient les mieux adaptés pour les photos, à tout au plus quelques mètres, j'étais cuit en descendant de la voiture, les yeux me brûlaient, et ils me brûlent encore ce matin ! 40 kilomètres seulement, mais il faut dire que j'étais en permanence à surveiller mes rétroviseurs, de crainte que ma vitesse réduite ne gêne d'autres véhicules. Mais simplement le fait de sortir l'appareil du sac, de sortir, de revenir et de ranger l'appareil m'essoufflait ! C'est étonnant car je n'ai pas du tout ressenti les mêmes choses au mois d'août lorsque nous sommes allés au village pour la journée de brocante vide-grenier et que nous avons donc marché un bon moment.
Ce matin, le vent soufflait assez fort mais le soleil était là. Il s'est ensuite vite caché derrière les nuages et il se pourrait bien qu'il pleuve de nouveau, donc pas de photos en perspective pour aujourd'hui et probablement pas avant la semaine prochaine.
J'espère que ces prochaines balades photo, envisagées en campagne ou dans des villages alentour, ne me laisseront pas aussi cuit que celle d'hier !
- Détails
- Catégorie : Le crabe
Les pluies annoncées dont je parlais dans mon précédent billet ont été, une fois de plus, bien moindres qu'espéré. La terre en a été à peine mouillée.
Samedi de l'autre semaine par contre, il y a dix jours, elle est enfin tombée, pluie forte mais pas trop, et durable. En quelques heures, mes deux cuves de récupération d'eau de pluie se sont remplies presque à ras-bord : 1000 litres chacune ! Oh, si la végétation en a profité et a un peu reverdi, beaucoup de prés ont encore de larges plaques sable plutôt que vertes.
Ce jour-là, en fin d'après-midi et alors qu'on ne s'y attendait pas, quelques coups de tonnerre lointains se sont manifestés. Puis, tout à coup, une énorme lumière et un grand bruit : la foudre était tombée sur le village, à quelques centaines de mètres à vol d'oiseau, ou à peine plus au sud, en tout cas c'est l'impression que j'ai eue depuis la fenêtre de mon bureau. En même temps, un gros claquement s'est manifesté dans le salon, derrière la box et le téléviseur. Plus de connexion Internet, plus d'image sur la télé, plus de téléphone et une odeur de brûlé. Le courant électrique, quant à lui, n'a pas été affecté. La box signalant une erreur, j'ai lancé une vérification depuis l'application sur mon smartphone. Au bout de quelques minutes de tests, le verdict est tombé : la box serait à changer, ce qui voulait dire plus d'Internet jusqu'à au moins lundi matin, et encore si une boutique proche en avait une pour échange.
Le lendemain matin, pas convaincu que la box avait grillé, dans la mesure où elle était protégée par une prise spéciale, il m'a fallu déplacer le meuble supportant la télé pour accéder aux prises afin de les vérifier. Pour cela, il m'a fallu m'accroupir... Rien d'anormal au niveau électrique, mais impossible de débrancher la prise téléphonique RJ11 : elle semblait collée dans la prise murale. Je me relève donc puis vais chercher des outils me permettant d'ouvrir cette prise et de la démonter. mis à part une impression de noir sur noir (à part la plaque enjoliveur blanche, l'intérieur est tout noir), je ne trouve rien d'évident. S'est ensuite suivie toute une série d'accroupissements pour totalement démonter, aller tester la box sur deux autres prises et constater qu'elle fonctionnait, démonter une autre prise et la remonter (assis sur un pouf cette fois) à la place de celle qui avait grillé. Nous étions dimanche en fin de matinée et nous avions récupéré Internet, télévision et téléphone fixe...
Restait alors deux choses à faire : annuler la déclaration d'incident et prévoir l'achat d'une nouvelle prise. Pour ce qui était de l'achat, c'était a priori simple : trouver dans un magasin de bricolage, à une trentaine de kilomètre, une prise comparable, ce qui n'a finalement pas été aussi simple que prévu... Mais le plus difficile a été d'annuler la procédure d'échange ! 20 minutes au moins au téléphone à dialoguer avec un robot, féminin certes, avant qu'un interlocuteur humain me réponde et que je puisse lui dire que la box fonctionnait et qu'il fallait annuler son échange, aucun moyen ne permettant de le faire directement sur le suivi d'incident, en ligne !
Le lendemain et le surlendemain, j'étais bourré de courbatures des contorsions et des accroupissements. L'avant des cuisses avait le plus souffert de leur sollicitation. J'avais l'impression d'avoir fait une longue course en montagne ! Il a fallu quelques jours pour que je ne souffre plus, ou du moins que je n'y fasse plus trop attention.
Je n'espère qu'une chose : que ces efforts et étirements aient eu comme conséquence un renforcement musculaire et de futures souffrances moins rapides lors de prochains efforts, comme je l'avais vécu l'été 1989 après de longues et douloureuses balades à vélo, qui m'avaient permis ensuite de grimper des côtes dont j'avais l'habitude une fois et demi plus vite qu'avant ces efforts. Mais le matin, je me lève encore avec de la raideur musculaire au niveau des cuisses et des mollets, sans compter les lombaires. Les prochains challenges devraient être de mettre les quatre roues hiver dans le coffre de la voiture avant de l'amener chez le garagiste pour qu'il fasse l'échange et la révision (l'an dernier à la même époque, il était venu chercher roues et voiture, mon état ne me permettant pas de le faire), et remplir l'autre voiture d'une partie des choses qui attendent depuis des années de partir à la déchetterie...
Mais avec le temps que nous avons eu depuis la sortie photo dont je parle dans mon précédent billet, je ne suis plus guère sorti d'ici que pour aller chercher mes médicaments : trop d'humidité ou de brume (de chaleur parfois bien que la température ne soit globalement pas trop remontée - nous avons même eu un matin de très légères gelées) pour retourner faire des photos ou en avoir envie. Depuis deux jours, c'est un vent fou du nord par moments. Demain, il devrait se calmer un peu. Un peu de répit serait le bienvenu pour faire quelques travaux dans le jardin, surtout avec le temps qu'il me faut maintenant pour en venir à bout...
Pour finir, oui oui, je me sens mieux, je bouge plus, j'ai recommencé à bricoler, même si mes lombaires n'aiment guère, mais je suis toujours restreint, bien sûr, par le souffle et par cette fatigabilité et ces douleurs musculaires. Peut-être aussi vais-je enfin me mettre au montage des maquettes statiques de voitures et camions qui m'attendent depuis trois ans (j'avais profité des soldes pour acheter quelques modèles : Jeep Willis, half-track, camion de pompier américain, Coccinelle, deux Ferrari), si la température remonte un peu dans le garage et me permet d'y peindre à la bombe ce que je ne peux pas faire dans la maison. Je n'aime pas peindre... et surtout nettoyer le matériel. Heureusement que la plupart des peintures permettent maintenant le nettoyage du matériel à l'eau. Les engins radiocommandés doivent s'ennuyer, et leurs batteries, oubliées depuis trop longtemps et pas régulièrement rechargées, me lâchent les unes après les autres. Autant je me suis régalé à les monter, les démonter, les modifier et les tester, autant les utiliser m'a vite lassé. Peut-être aurais-je dû chercher des partenaires de jeu ? Maintenant, il n'y a plus que lorsque les petits-enfants viennent que j'essaie de trouver une batterie encore capable de les mouvoir quelques instants, afin qu'eux s'en amusent.
- Détails
- Catégorie : Le crabe
Nous avions eu quelques gelées matinales, bien légères, avant que le vent du sud nous ramène de la douceur, puis le vent du nord est revenu, et une toute petite averse de neige est passée dans l'après-midi de dimanche. Lundi matin, il y en avait environ deux ou trois centimètres dans les champs, près d'un col à environ 700 mètres d'altitude. Hier, nous avions remarqué que certains sommets, de 1000 m environ, alentour étaient blancs, et cette nuit, il a neigé ici et sur la plaine, un centimètre dans le jardin, plus par endroits, et tout à l'heure, quelques flocons tombaient encore par moments. Un petit vent froid souffle, ne donnant pas très envie de mettre le nez dehors ! La température est à peine au-dessus de zéro ce matin.
En ce moment, les mésanges qui se souviennent qu'on les a nourries l'an dernier viennent se manifester devant les fenêtres pour nous rappeler qu'on devrait recommencer à leur proposer des graines...
Il y a deux semaines, je suis allé en début d'après-midi amener la voiture chez le garagiste pour l'échange des roues et une révision avant l'hiver. Il m'a proposé de me ramener la voiture après travaux. Bonne idée ! Le retour à pieds, bien que ne faisant qu'environ 300 à 350 mètres, s'est fait en trois étapes !!! Bien sûr, j'ai commencé à marcher d'un bon pas, comme je faisais avant... et avant même d'arriver au chemin descendant vers la maison, j'avais envie de m'asseoir pour souffler un peu : plus mal en point au niveau musculaire qu'au niveau du souffle, mais les deux ensemble ça faisait trop. Je me suis arrêté pour m'appuyer sur le bord du muret du voisin, puis de nouveau une cinquantaine de mètres plus loin, avant de faire la dernière étape et de m'écrouler sur une chaise !
Bref, si dans la maison, et dans une moindre mesure dans le jardin, j'arrive à bouger à peu près "comme avant", quitte à faire des pauses et à fractionner mon temps de bricolage, je ne suis pas près de récupérer une activité extérieure comme je l'espérais.
Quand je pense qu'à peine ma tumeur décelée, j'avais en projet de reprendre un an plus tard des balades à tandem ! Je ne suis pas remonté sur un vélo depuis plusieurs années maintenant, si on excepte les dix minutes de vélo d'intérieur chez la kiné cet été, à chaque séance. Et j'ai toujours cependant l'idée de rentrer le vélo et le home-trainer pour m'y mettre.
Trop de projets ? Du bricolage un peu plus lourd que jusqu'ici, des maquettes à peindre et monter, les anciennes photos à scanner, d'autres à prendre sur pellicules puis développer et scanner pour tester la collection de reflex anciens, classer ensuite tout ça... sans compter une tentative de modifier le code d'une extension de généalogie pour un de mes sites qui n'avance pas et me prend ces jours-ci tout mon temps !
Tant pis, je n'aurai pas le temps d'aller faire de la luge ou du ski ! ;-)