Ergé, en guerre contre le cancer du poumon...

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La date est fixée !

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Catégorie : Le crabe
Publié le : 15 Mars 2016

Hier, 14 mars au soir, après avoir récupéré mon dossier chez mon pneumologue, j'ai donc rencontré le chirurgien qui me délivrera de cette tumeur.

Pas plus que moi, il n'avait reçu la conclusion de la RCP à laquelle il n'avait pu assister, mais faute de contrordre, il est parti du principe que la chirurgie se ferait en première intention.

Nous avons donc discuté un moment de mon état de santé général et de cette tumeur ; il m'a expliqué comment se passerait l'intervention, avec une cicatrice plutôt vers l'arrière du thorax et aussi courte que possible, m'a parlé d'une possibilité de péridurale haute permettant d'anesthésier la cicatrice opératoire dans les suites, alternative à la pompe à morphine pour permettre une mobilisation plus rapide, et il m'a dit que sa priorité était l'ablation des drains au plus tôt. S'il prévoit un séjour de quatre à cinq jours en soins intensifs, j'imagine que les drains seront enlevés au bout de deux à trois jours.

Il restait à trouver une disponibilité dans son programme opératoire. La date la plus proche était le 1er avril : elle a donc été arrêtée. Je rentrerai donc en clinique le jeudi 31 mars après-midi.

Ayant demandé au secrétariat de mon pneumologue la conclusion de la RCP, je l'ai reçue dans l'après-midi : chirurgie et chimiothérapie adjuvante, ce qui confirme donc ce qui avait été dit la semaine précédente.

Il me faut rencontrer l'anesthésiste après-demain, jeudi 17 après-midi, faire des séances de kinésithérapie respiratoire pré-opératoire, ce que j'ai commencé en début d'après-midi et continuerai jusqu'à l'avant-veille de l'intervention.

Manifestement, malgré des épreuves fonctionnelles respiratoires normales, je respire mal, avec selon ma propre expression, que n'a pas démentie la kinésithérapeute, une respiration "à l'économie". Il me faut donc réapprendre à inspirer et à expirer "à fond" !

Si l'inspiration forcée n'est pas trop difficile, que ce soit en inspiration abdominale ou thoracique, l'expiration forcée me pose un problème : elle déclenche une toux sèche qui m'interdit pour le moment de l'améliorer. Il me reste six séances avec la kinésithérapeute et la possibilité de m'y entraîner seul à la maison.

La respiration est quelque chose de tellement automatique que les mauvaises habitudes sont vite prises : reste à les perdre ! ce ne sera pas facile...

Drôle de fin d'hiver !

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Catégorie : Le crabe
Publié le : 17 Mars 2016

Hier, 16 mars, nous avions un rendez-vous à Valence en début d'après-midi, mais au lever, le temps était à la bruine, mêlée de flocons de neige qui faisaient penser à des pétales de fleurs de cerisier. Le sol n'était pas assez froid pour que ça tienne, je pensais que ça se calmerait et que nous pourrions honorer ce rendez-vous non-médical.

La météo annonçait cependant des risques de fortes chutes de neige, jusqu'à dix ou vingt centimètres à notre altitude, ce qui a commencé à m'inquiéter, d'autant qu'en milieu de matinée, après une accalmie, la neige s'est remise à tomber. Et là, elle a commencé à tenir. Par moments, c'étaient de gros flocons. Craignant que cela s'aggrave et que le retour soit dangereux sur cette route pas très fréquentée, j'ai préféré décommander ce rendez-vous.

La neige ne s'est pas arrêtée, elle a dû tomber pendant une partie de la nuit. Ce matin, il y en avait environ dix centimètres dans le jardin, lourde, faisant ployer les branches des arbustes, notamment le romarin dont certaines touchaient le sol. Elle a rapidement commencé à fondre et tomber des branches, mais au sol, elle tient encore bien.

Il me reste à espérer que la route ne sera pas trop difficile jusqu'à Tournon, certains passages étant toujours à l'ombre. Je n'ai pas envie de rater mon rendez-vous de cet après-midi avec l'anesthésiste, à la clinique de Guilherand-Granges.

Bon pour le service !

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Catégorie : Le crabe
Publié le : 18 Mars 2016

Enfin, bon pour l'anesthésie et donc l'intervention !

Parti avec mon épouse vers 13h45 pour ne pas être en retard, au cas où les conditions de circulations auraient été difficiles, nous ne sommes rentrés qu'à presque 19h ! Mon épouse a eu le courage de m'attendre pendant des heures à la clinique !

Finalement, la route était mouillée jusque sur les hauteurs de Tournon, puis sèche ; nous sommes donc arrivés un peu avant 14h45, le plus difficile étant de trouver une place de stationnement !

Les formalités administratives ont été rapides. Il m'a ensuite fallu attendre de voir l'anesthésiste, avec lequel j'avais rendez-vous à 15h15. Je ne sais plus à quelle heure il m'a reçu, l'attente paraît toujours longue... mais après discussion, l'anesthésie n'étant pas contrindiquée de son point de vue, il m'a proposé d'attendre, plutôt que de revenir, qu'un cardiologue puisse me recevoir et donner lui aussi son feu vert.

L'attente a été encore plus longue, et mes lombaires comme mes dorsales ont souffert de cette position assise peu confortable... Prise de tension, auscultation, ECG, échographie cardiaque : RAS au niveau cardiaque, sinon une petite insuffisance mitrale, pas de contrindication à l'anesthésie, donc. Ce qui n'a pas été dit mais écrit, c'est en effet que j'ai une petite insuffisance mitrale. J'ignore ce qui peut l'avoir provoquée, mon hypertension peut-être ? Pour autant, le cardiologue n'a pas conseillé de suivi particulier et pas contrindiqué une éventuelle reprise du vélo dans quelques mois !

Pour revenir à l'intervention, il y aura deux anesthésies : une générale pour l'opération elle-même, et une péridurale haute. Inconvénient de cette dernière, il me faudra subir une sonde urinaire à demeure tant que cette péridurale sera en place. J'espère ne pas avoir trop de difficultés à reprendre une miction normale après retrait de la sonde !

Petite inquiétude aussi quant à la durée du séjour en soins intensifs. Le chirurgien a parlé de 4 ou 5 jours, l'anesthésiste d'une semaine. Moi qui trouvais déjà que 4 ou 5 jours, ce serait long à supporter, une semaine, ça m'angoisse ! (j'exagère un peu...)

Nouvelle séance de kinésithérapie ce matin. La toux qui se produit en fin d'expiration, en respiration thoracique, a fait que le travail a été axé sur la respiration abdominale, en cherchant une position dans laquelle cette toux ne surviendrait pas. Il semblerait que la positon assise ou debout soit peut-être la plus adaptée. Il faudra que j'essaie à la maison.

Mais en écrivant ceci, je me pose une question : avec la péridurale, pourrai-je utiliser cette respiration abdominale, ou les abdominaux flemmards qui fonctionnent aujourd'hui seront-ils inutilisables à cause de cette anesthésie ? Ne devrai-je pas plutôt travailler la respiration thoracique en post-opératoire, donc m'y préparer dès maintenant, comme envisagé mardi ?

Vous trouvez que je me pose trop de questions ? Vous avez probablement raison, mais on ne se refait pas !

Le printemps commence bien ! :-(

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Catégorie : Le crabe
Publié le : 20 Mars 2016

Aujourd'hui, c'est le premier jour du printemps. En fait, je dirais que c'était plutôt hier, et que ça continue mal... le temps est gris ce matin.

Hier oui, le temps était au beau, avec un grand soleil ; la température a dépassé 18° dans l'après-midi, et j'en ai profité, avant une petite sieste, pour désherber un peu. Oh, pas beaucoup, juste un peu près de la lavande au coin du jardin, dans la menthe qui est derrière la maison face à la fenêtre de la cuisine, et dans les fraisiers des bois au coin de la maison, derrière ; bref, pas de quoi en faire une tartine... J'ai aussi remué le compost, histoire de réveiller les vers, avec cet espèce d'énorme tire-bouchon ingénieux.

Comme d'habitude, vite fatigué, je n'y ai pas passé bien longtemps. Mes lombaires se rappelaient à mon bon souvenir, ma hanche aussi... mais la station assise prolongée de jeudi à la clinique me semblait plus être en cause que le fait de m'être penché pour désherber. Mon rein droit me gênait aussi. Depuis le TEP Scan, j'ai par moments des douleurs sous-costales droites, avec l'impression que le colon comprime le foie et le rein, ce qui est bien désagréable et résiste au Spasfon !

Mais ce matin, j'ai commencé par me réveiller avec cette sensation de brûlure lombaire basse, descendant à la fesse et la hanche droite, puis à la face externe de cuisse jusqu'au genou, mais surtout avec une douleur de l'épaule droite extrêmement gênante : que je sois couché sur le côté gauche, à plat-dos ou sur le côté droit, aucune position ne me soulageait vraiment.

Il n'est pas impossible que les efforts faits hier à remuer le compost aient joué dans cette aggravation. Car il s'agit bien d'une aggravation d'une gêne datant de plusieurs mois. Depuis cette tendinite de l'épaule droite il y a quelques années, j'évite le plus souvent certaines positions, histoire de ne pas tirer sur le tendon, mais sont apparues de petites douleurs à la face postérieure de l'épaule qui, parfois, sont suffisamment gênantes pour m'interdire de rester couché sur le côté droit. Mais au point où je l'ai ressenti ce matin, et où je le ressens encore maintenant, ça ne m'était jamais arrivé.

Bref, le printemps ne commence pas vraiment bien ! :-(

Bonne nouvelle !

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Catégorie : Le crabe
Publié le : 24 Mars 2016

Cet après-midi, la secrétaire du chirurgien m'a téléphoné pour m'annoncer qu'une réorganisation de la programmation des interventions au bloc de la clinique ramenait la mienne 48 heures plus tôt, donc au mercredi 30 mars au lieu du 1er avril.

Vous pensez bien que je n'ai pas renâclé ! Patienter deux jours de moins est toujours bon à prendre. Cela va juste m'obliger à penser un peu plus tôt à l'organisation de ce que je vais devoir emporter le jour de mon hospitalisation, le strict minimum puisque je passerai ensuite quelques jours en soins intensifs, et à ce que je devrai ensuite me faire apporter progressivement par mon épouse, bouquins notamment car les journées seront longues pour moi qui ne sais pas rester à ne rien faire.

En attendant, j'ai continué les séances de kinésithérapie. En raison des quintes de toux qui surviennent lorsque je force et du fait que l'amplitude respiratoire actuelle est bonne et mes bronches pas encombrées, on se contente d'utiliser cette amplitude et de rendre la respiration un peu moins automatique.

Pour passer le temps, en dehors de siestes parfois (je dois avouer que je me sens fatigué, à la fois probablement par la maladie et par un retour des réveils nocturnes multiples), j'ai la chance d'avoir eu ces jours-ci à m'occuper de problèmes épineux sur des sites, mais aussi à gérer la dernière mise à jour du CMS qui les fait fonctionner, ce qui est parfois simple, parfois moins... et qui m'occupe l'esprit.

Je n'ai même pas encore pris le temps d'allumer et paramétrer ma nouvelle tablette Android destinée à remplacer la précédente devenue lamentablement lente (plus de 5 minutes entre l'allumage et l'affichage de la nouvelle page d'un livre en cours de lecture !), et pour pouvoir communiquer plus facilement depuis ma chambre de clinique que depuis un smartphone.

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