La date est fixée !

Hier, 14 mars au soir, après avoir récupéré mon dossier chez mon pneumologue, j'ai donc rencontré le chirurgien qui me délivrera de cette tumeur.

Pas plus que moi, il n'avait reçu la conclusion de la RCP à laquelle il n'avait pu assister, mais faute de contrordre, il est parti du principe que la chirurgie se ferait en première intention.

Nous avons donc discuté un moment de mon état de santé général et de cette tumeur ; il m'a expliqué comment se passerait l'intervention, avec une cicatrice plutôt vers l'arrière du thorax et aussi courte que possible, m'a parlé d'une possibilité de péridurale haute permettant d'anesthésier la cicatrice opératoire dans les suites, alternative à la pompe à morphine pour permettre une mobilisation plus rapide, et il m'a dit que sa priorité était l'ablation des drains au plus tôt. S'il prévoit un séjour de quatre à cinq jours en soins intensifs, j'imagine que les drains seront enlevés au bout de deux à trois jours.

Il restait à trouver une disponibilité dans son programme opératoire. La date la plus proche était le 1er avril : elle a donc été arrêtée. Je rentrerai donc en clinique le jeudi 31 mars après-midi.

Ayant demandé au secrétariat de mon pneumologue la conclusion de la RCP, je l'ai reçue dans l'après-midi : chirurgie et chimiothérapie adjuvante, ce qui confirme donc ce qui avait été dit la semaine précédente.

Il me faut rencontrer l'anesthésiste après-demain, jeudi 17 après-midi, faire des séances de kinésithérapie respiratoire pré-opératoire, ce que j'ai commencé en début d'après-midi et continuerai jusqu'à l'avant-veille de l'intervention.

Manifestement, malgré des épreuves fonctionnelles respiratoires normales, je respire mal, avec selon ma propre expression, que n'a pas démentie la kinésithérapeute, une respiration "à l'économie". Il me faut donc réapprendre à inspirer et à expirer "à fond" !

Si l'inspiration forcée n'est pas trop difficile, que ce soit en inspiration abdominale ou thoracique, l'expiration forcée me pose un problème : elle déclenche une toux sèche qui m'interdit pour le moment de l'améliorer. Il me reste six séances avec la kinésithérapeute et la possibilité de m'y entraîner seul à la maison.

La respiration est quelque chose de tellement automatique que les mauvaises habitudes sont vite prises : reste à les perdre ! ce ne sera pas facile...