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Du 24 au 27 mai : hospitalisation pour la 2° chimio (il n'était prévu qu'une perfusion et retour à la maison), et problèmes digestifs dont la cause n'est pas évidente, douleurs coliques et constipation que les antispasmodiques ne calment pas.
Seul de l'Acupan sera assez efficace, mais au prix de flushes extrêmement désagréables.
La jeune femme médecin qui prend en charge si besoin les patients de mon cancérologue lorsqu'il n'est pas à la clinique a envsisagé un traitement par Ultra-levure, mais le cancérologue l'en a dissuadé, parlant de risque de septicémie à levure. Je reste donc avec mes douleurs...
Dans la nuit du mercredi au jeudi, gros pet foireux, je me retrouve souillé au réveil et dois demander aux aides-soignantes des dispositifs de protection pour me protéger de nouveaux incidents.
Je rentre chez moi le vendredi après-midi pas vraiment mieux que ce que j'en suis parti mardi matin !
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Consultation ce matin chez le cancérologue. La nuit a été de nouveau hachée, surtout en deuxième partie. J'ai moins de troubles de l'équilibre, mais compte tenu de l'atteinte des reins, des troubles digestifs et de la mycose buccale, il préfère m'hospitaliser à partir de demain matin jusqu'à vendredi, a priori, et me verra avant que commence la chimio, le produit à perfuser étant moins nocif.
J'ai toujours ce mal au ventre et cette instabilité à la marche. Je vais essayer de manger un peu...
J'essaierai d'en écrire plus après la sieste.
J'ai réussi à avaler quelques fraises coupées en petits morceaux et sucrées, plus une demi-banane, comme hier, puis j'ai esssayé de faire la sieste. Contrairement à d'habitude, j'ai eu du mal à m'endormir. Je me suis réveillé vite, puis rendormi avec difficultés encore, juste pour quelques minutes. Une sieste pas reposante, les douleurs coliques étant en grande partie responsables de ces difficultés à dormir.
J'espère que, demain, je pourrai avoir une chambre particulière. J'ai besoin de calme et de repos, et une chambre double n'est pas faite pour !
Je pense ne pas être en mesure de donner d'autres nouvelles avant la fin de semaine, si le cancérologue ne souhaite pas me garder plus longtemps.
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Comme je le disais hier, je les accumule ! Toujours constipé avec des douleurs en permanence, en attente de l'effet d'un médicament que j'ai pris ce matin, je dors toujours aussi mal la nuit, avec de nombreux réveils. Les antispasmodiques n'ont aucun effet sur mes douleurs coliques...
Le traitement de ma mycose buccale, bien que désagréable, est supportable et commence à améliorer les choses. Mais il faudra poursuivre deux à trois semaines, ce qui sera plus difficile !
Mais mon plus gros souci est que depuis hier, suite à l'augmentation de la dose d'un des deux anti-hypertenseurs justifiée par sa forte montée jeudi, ma tension a trop baissé, et je suis sujet à des épisodes d'hypotension lorsque je me lève et que je marche. Je l'ai constaté dans la nuit en allant aux toilettes, puis ce matin au lever. J'ai donc supprimé un des anti-hypertenseurs, en attendant que ça se tasse. Et depuis ce matin, je me traîne, j'arrive même à dormir sur mon fauteuil de relaxation ou sur mon lit, à plat-dos. Je ne sais combien d'heures j'ai dû dormir depuis ce matin ! et je n'aurais qu'une envie : retourner dormir encore un peu. J'ai un léger mal de tête, persistant, depuis plusieurs jours. Le paracétamol n'y a rien changé.
Demain, je verrai le cancérologue ; il aura reçu les résultats de ma prise de sang d'hier. Je saurai alors si on continue comme prévu ou si des anomalies nécessitent un report. J'aimerais bien qu'il puisse m'expliquer les raisons de ces problèmes de tension, et surtout quoi faire : je ne peux ni la laisser monter, ni la laisser descendre sans risque.
Fatigué...
Et je n'ai pas parlé de la douche ! Après ce problème de phlébite, plus question d'utiliser le manchon pour plâtre, trop compressif. Il faut donc que mon épouse m'emballe toute cette zone avec du film alimentaire : gênant pour plier le coude, mais efficace pour protéger de l'eau. Et si me laver n'a pas été trop difficile ce soir, me sécher et me rhabiller n'a pas été une sinécure. Il a fallu que mon épouse m'aide là encore !
Je commence à saturer !
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Dans la nuit d'avant-hier à hier, nuit tout aussi hachée que les précédentes, sur le matin probablement j'ai saigné au niveau du pansement, et je me suis réveillé avec le drap taché. Le pansement est donc impérativement à changer. Mais double problème : il nous manque un système adhésif destiné à fixer les ailettes du Picc line, donc impossible pour l'infirmière de refaire le pansement (refait la veille) ; j'ai rendez-vous avec le pneumologue à 11h30 et un taxi doit venir me prendre vers 10h15. Seule solution : passer me faire refaire le pansement à la clinique. J'appelle, mais alors que j'espérais pouvoir y passer après la consultation, l'infirmière me demande de venir au plus tôt, car ensuite, une réunion ayant lieu, personne ne serait disponible pour faire le pansement, les malades en soins occupant le personnel restant.
Me voilà donc obligé de demander au taxi de venir me chercher plus tôt, d'essayer de téléphoner au service qui me fournit les kits de pansements pour le Picc line (mais la communication coupe...), puis d'aller à la clinique. Arrivé là, j'appelle le secrétariat du pneumologue pour l'informer de mon probable retard. Je monte au service de chimiothérapie. Là, assez rapidement une infirmière s'occupe de moi. J'arrive finalement chez le pneumologue avec presque un quart d’heure de retard.
Chez le pneumologue, gazométrie artérielle normale, mais comme craint, capacité respiratoire réduite à peu près de moitié...
En début d'après-midi, je rappelle le service qui gère les kits de pansements et sa responsable décide de m'expédier un nombre double de ces kits, que je recevrai lundi. Je devrais ainsi être paré, si un nouvel incident se produisait au niveau du Picc line.
Comme je l'ai dit, depuis mercredi, je n'arrive à rien avaler. Jeudi et vendredi midi, j'ai réussi à manger, péniblement, un yaourt ; vendredi soir une crème au chocolat qui a eu elle aussi du mal à passer. En plus de l'inappétence liée à la chimiothérapie et à une constipation douloureuse (je n'ai pourtant pas grand-chose à exonérer !), j'ai développé une mycose buccale qui n'arrange pas les choses... Je vais donc devoir débuter un traitement spécifique.
Quant à ma tension, j'ai du mal à m'y retrouver : ce matin avant de me lever, elle était dans les normes. Un peu plus tard au fauteuil, je la trouve plus basse. Je reviens donc à la dose habituelle d'anti-hypertenseur, mais il y a quelques instants, après m'être penché pour récupérer un stylo, lorsque je me suis dirigé vers la penderie du séjour pour y récupérer mon porte-monnaie, j'ai eu un beau vertige : chute de tension ?
Bref, si les nausées sont moins fréquentes, la fatigue et l'inappétence restent bien présentes !
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Comme je le pressentais, je n'ai pas mangé hier soir, ni ce matin. Entre ces nausées, heureusement rares, et cette irritation de la langue, impossible d'avaler autre chose que du liquide. À midi cependant, j'ai réussi tant bien que mal à manger un yaourt.
La nuit a été hachée, mais pas trop pénible quand même, avec des réveils en général provoqués par des haut-le-cœur ou à l'inverse, des haut-le-cœur provoqués par les changements de position.
Le plus ennuyeux a été cette montée de tension hier ! Malgré le traitement, la tension en cours de journée était aussi haute, voire plus par moments, que celle au lever, avant la prise de mon traitement. J'ai donc repris une dose d'un de mes deux anti-hypertenseurs hier soir et doublé la dose ce matin. Ma tension est un peu moins forte aujourd'hui. Il faudra que j'en parle demain avec le pneumologue, ainsi que de cette irritation de la langue.
En dehors de ça, c'est une intense fatigue que je ressens. Je n'aurais qu'une envie : passer tout mon temps allongé. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait ce matin en me calant dans mon fauteuil avant et après les soins infirmiers : injection de l'héparine et du produit destiné à faire remonter le taux de globules blancs, puis changement du pansement du Picc line. Et à peine mon yaourt avalé, un peu avant 13h, je suis allé passer trois heures allongé dans mon lit. D'ici quelques instants, je retournerai dans mon fauteuil... Depuis hier, même au lit ou au fauteuil, je suis devenu incapable de lire ! Le temps paraît encore plus long !