Après une nuit où, étonnamment, je me suis d'abord réveillé vers minuit et quart puis deux heures, à plat-dos, puis j'ai eu l'impression de relativement (presque) bien dormir, sans trop avoir l'impression de mettre longtemps à me rendormir à chaque réveil et changement de position, les patchs anti-inflammatoires que j'avais posés sur mes épaules ayant réduit leur sensibilité, je viens de vivre une nouvelle nuit "tourne-broche" !
Par chance, mes allers-retours de droite à gauche et de gauche à droite n'ont pas, cette nuit, réveillé mon épouse. Mais j'ai eu l'impression, bien avant deux heures du matin, de commencer à tourner et virer, une position me faisant mal au niveau du cathéter et de l'hématome qui tarde à se résorber, d'autres me gênant au niveau des épaules ou du cou... avec surtout cette impression de mettre encore beaucoup de temps à me rendormir et de me réveiller presque aussitôt endormi. Simple impression probablement, mais en tout cas, chaque matin, j'ai bien l'impression de me réveiller plus fatigué qu'au coucher la veille !
Et comme je n'ai aucune envie d'avaler des anxiolytiques ou des somnifères, et que je ne suis pas sûr que mon estomac supporte un verre de cognac ou de rhum au coucher, je ne vois pas quoi faire. J'ai bien essayé il y a quelques semaines un traitement par phytothérapie et mélatonine, mais je n'ai pas eu l'impression qu'il réglait mon problème qui, déjà à l'époque, était ces réveils intempestifs avec difficultés à me rendormir.
Même lorsque je peux faire une sieste, que je souhaite longue histoire de compenser ces nuits, bien souvent je me réveille assez vite puis je mets beaucoup de temps à me rendormir, comme la nuit, et lorsque je me réveille enfin, il a passé beaucoup plus de temps que ce que je ressens, mais je ne suis pas reposé, j'ai hâte d'arriver à l'heure du coucher ! Je n'ai pas perdu l'habitude d'être au lit avant 21h30 pour lire un moment, et la plupart du temps, j'éteins vers 22h, sauf avant-hier où j'ai réussi à aller jusqu'à presque 22h30. Le seul avantage, je pense, d'avoir réussi à lire plus tard est que je me suis probablement plus vite endormi, mais il peut m'arriver malgré tout de m'endormir à peine la lumière éteinte ! Depuis quelques jours par contre, j'allume celle de mon épouse avant d'éteindre la mienne, de manière à ce que lorsqu'elle se couche, elle n'ait pas à le faire, ce qui avait pour effet de me réveiller, même si je lui tournais le dos.
Bon, bref... je n'ai pas de solution pour mieux dormir, et le cancérologue m'a promis une mauvaise nuit lundi prochain (et toutes celles à la clinique), car avec la perfusion de forte hydratation, il va me falloir me réveiller souvent pour uriner... et donc attaquer la première séance de chimio fatigué par une nuit agitée !