Ce matin, le taxi m'avait oublié. Malgré ça, nous n'avons eu qu'une dizaine de minutes de retard, et la secrétaire avait été prévenue.
Compte tenu de l'impact sur mon état général, le cancérologue a donc décidé de continuer, en réduisant les doses. L'impact sur les globules ne l'a pas inquiété, mais il m'a prescrit trois injections d'EPO à trois semaines d'intervalle, afin de stimuler la moelle.
Demain donc, lever à 6 heures pour être à 8h30 au rendez-vous de chimio. Impossible de faire retarder cet horaire, et je ne comprends toujours pas pourquoi !
Jeudi, prise de sang complète, injection du Granocyte pour stimuler la production de globules blancs (pendant 5 jours), d'EPO également, et l'après-midi, scanner de contrôle.
Mardi prochain, IRM cérébrale en début d'après-midi au centre hospitalier de Valence, puis consultation. La question va se poser de ma capacité à me rendre seul ce jour-là du service d'IRM au centre Marie Curie pour la consultation. Nous aviserons avec le taxi. Peut-être un brancardier de l'hôpital pourrait-il me trimballer en fauteuil roulant ? Il ne doit y avoir qu'environ 500 mètres, mais serai-je en état ou aurai-je encore trop d'étourdissements pour en être capable ?
Quelles surprises, bonnes ou mauvaises, m'apporteront ces examens ? Les ganglions touchés auront-ils régressé ?
J'ai posé la question d'une éventuelle rééducation pour ma voix qui ne s'améliore pas du tout pour le moment. Elle semble inutile pour le moment au cancérologue, tant qu'on ne sait pas si le ganglion qui comprime régresse. Nous verrons donc plus tard. En attendant, je suis obligé de déléguer à mon épouse, en plus du reste, tous les coups de téléphone à l'intention des infirmières, du taxi et des services hospitaliers...
En attendant, j'ai bien peur que malgré la baisse des doses, le retour de la fatigue intense, les dégoûts alimentaires et la constipation se manifestent de nouveau.