Oh, la bévue !

Oui, une bévue de la secrétaire ! Le bilan biologique "de départ", très complet, aurait dû se faire ce matin, mais la secrétaire s'est trompée et a noté "à faire le 29/6 à jeun" sur l'ordonnance, alors qu'elle aurait dû écrire "29/4". Du coup, je ne comprenais pas cette date éloignée et j'ai interrogé le cancérologue par mail ce matin.

Il me faudra donc aller demain matin tôt me faire piquer au cabinet des infirmières et espérer que les résultats puissent parvenir au plus tard dans la matinée de lundi au service de radio de la clinique, ou à moi plus tôt, si c'est possible. Sinon, j'emporterai une copie de ceux faits le 17 février et d'autres plus récents. Mais j'ignore si le radiologue qui placera le Picc line aura vraiment besoin de ce bilan ou si c'est seulement un point de repère dont le cancérologue veut disposer avant d'entamer la chimiothérapie.

Ensuite, il faudra que je fasse une prise de sang moins complète avant chaque séance, à partir de la deuxième série. Si on pouvait utiliser le Picc line pour ça, ce serait bien... D'ailleurs, je ne sais même pas quels sont les soins qu'il faudra faire pour protéger cet appareillage, pendant toute la période du traitement. J'imagine que le radiologue me donnera les instructions pour.

Reste ensuite une question : quand commenceront ces séances ? J'ai compris hier que leur programmation se fera lors du prochain rendez-vous du lundi 9, mais comme la secrétaire a fait remarquer au confrère que le lundi 16 est férié et qu'il sera absent le 23, ça reporterait le début au 30 mai, ce qui d'un côté m'arrangerait en me permettant de disposer d'un peu plus de temps pour récupérer de l'intervention, mais de l'autre m'obligerait à me coltiner le Picc line quatre semaines pour rien ! Je pense que je reposerai la question par mail ou téléphone en début de semaine prochaine, au cas où il aurait décidé de commencer dès le 9 au soir, et qu'il faille donc que je prévoie de rentrer à la clinique l'après-midi même.

Revenons à la kinésithérapie. Ce matin, en triant les ordonnances et feuilles de conseils que m'a remis la secrétaire de l'oncologue, histoire d'essayer de m'y retrouver dans cette histoire de bilans biologiques, j'ai réveillé la douleur costale qui n'attendait que ça (j'étais déjà bien enraidi au réveil), dans le dos sous l'omoplate. Devant ce problème et celui de la douleur fessière, la kinésithérapeute m'a proposé de masser toute la colonne vertébrale plutôt que de me faire faire des exercices respiratoires, espérant d'une part atténuer la douleur — ce qu'elle a réussi —, d'autre part assouplir cette colonne enraidie. Nous verrons mardi prochain si elle continuera les massages ou si on reviendra aux exercices. J'ai l'impression que tant que je ne serai pas débarrassé de cette douleur, je ne pourrai pas progresser dans l'amélioration de mes capacités respiratoires. Encore faudra-t-il aussi me sortir de ces douleurs coliques qui, elles aussi, limitent l'amplitude respiratoire lorsqu'on privilégie la respiration abdominale !

Enfin, hier j'ai réussi à envoyer par mail un résumé de cette aventure à mes enfants et à mes frères. J'aurais bien aimé pouvoir attendre que le traitement soit terminé et leur dire que tout s'était bien passé, mais plus le temps passait, plus il devenait difficile de continuer à me taire. J'espère que vous me permettrez de garder pour moi leurs réactions.