Nouvelle hospitalisation

Augmentin, qui m'a été injecté aux urgences, puis continué per os avec du Ciflox, est arrêté le mardi par mon médecin traitant, remplacé par du Flagyl, en attendant le résultat des hémocultures ;  persistance des problèmes douloureux digestifs malgré le changement d'antibiotique et le traitement symptomatique. Je ne mange presque rien. Lors de la consultation de ce jour, le cancérologue décide de ne pas reprendre la chimiothérapie et de me perfuser pour me réhydrater et m'alimenter. Nouvelle hospitalisation donc pour ce traitement.

Pendant quinze jours, je resterai quasiment 24h/24 au lit, en diète complète, ni boire ni manger, pendant dix jours, puis tentative de réalimentation très difficile. Dans un premier temps, les rinçages de bouche passent, puis ils me déclenchent des nausées, voire des vomissements. Parfois spontanément, parfois après la prise d'un comprimé ou d'une gorgée d'eau, les mêmes phénomènes se manifestent. C'est épuisant.

La deuxième semaine, lors d'une discussion, l'oncologue envisage l'arrêt de la chimio : j'approuve, sans savoir si ce sera une décision définitive. D'après lui, ma colite est liée à un des deux antimitotiques : la Navelbine. L'atteinte rénale est en rapport avec le CIS platine. Pas sûr qu'un protocole allégé avec d'autres produits soit envisageable.

Comme dit, la réalimentation pose problème : rien ne me fait envie, même boire me fait craindre des nausées, malgré les médicaments spécifiques injectés en intra-veineux. Les perfusions sont arrêtées le vendredi, l'alimentation parentérale passée à un jour sur deux le mardi précédent. Le problème reste que les seules choses que j'arrive à avaler sont des flans au chocolat et que parfois on me présente un plateau repas standard ou tout autre chose. Bien souvent, je reste de nouveau à jeun...