Rentré hier, enfin, de clinique où je n'ai quasiment rien mangé non plus, je retrouve un peu d'appétit à la maison, mais la très grande fatigue me garde allongé le plus clair de mon temps. C'est à peine si j'arrive à passer de temps en temps devant mon écran pour vérifier mes courriels.
Cet après-midi, nouveau déplacement pour le rendez-vous avec mon chirurgien : pour lui, au vu de la radio passée lors de l'hospitalisation et de l'aspect de ma cicatrice, plus le fait que je n'ai plus de douleurs, tout va parfaitement bien sur le plan chirurgical. Il ne me reverra qu'en cas de nécessité absolue. Bonne nouvelle qui ne fait que confirmer ce que j’avais ressenti dans les derniers temps précédant le début de la chimiothérapie.
Une nouvelle consultation est prévue avec l'oncologue lundi. Lors d'une discussion la semaine dernière, il a évoqué l'arrêt définitif de la chimiothérapie et le passage, après un temps de repos, à la radiothérapie. J'en saurai donc plus dans cinq jours ! Je dois dire que j'ai immédiatement précisé que j'étais favorable à cet arrêt, ayant la trouille de nouveaux effets secondaires. J'ai dû perdre 90% de mes cheveux, une grande partie de ma barbe au point qu'une aide-soignante a cru que je faisais au contraire la grève du rasoir ! Il ne me reste pratiquement plus que des cheveux et poils blancs, cheveux bien hérissés sur le crâne dont on voit pour une fois l'arrondi habituellement cachés sous leur masse.