Hier, j'ai passé la moitié de mes séances de radiothérapie, c'était la dix-septième sur trente quatre. Le rendez-vous était fixé à 15h, suivi d'une consultation avec le remplaçant de mon oncologue. Dur, dur, oh pas la consultation ni la séance, mais de devoir faire cet aller-retour au moment de ma sieste. Au retour, plus long que prévu car il a fallu faire un détour pour récupérer et ramener chez lui un autre malade, j'étais cuit !
Aujourd'hui, la séance était en fin de matinée et avec un quart d'heure de retard, ce qui a fait que ma sieste n'a commencé que vers 14h30, après une demi-heure de lecture environ. J'ai un peu tardé à m'endormir, mais je ne me suis réveillé que vers 16h, et j'aurais bien replongé ensuite !
Pour l'instant, la gêne à la déglutition que j'avais constatée ne s'est pas aggravée, j'ai même parfois l'impression qu'elle a disparu, ne se manifestant pas systématiquement. L'oncologue m'a prescrit la semaine dernière des antiacides pour protéger l’œsophage. Ce gel protecteur est très désagréable, piquant la gorge, mais s'il est efficace...
Je ne suis pas sûr d'en avoir fini avec mes soucis de tension. Il y a une dizaine de jours, je me suis réveillé un matin avec une tension à 16/10 et des sueurs. Après avoir pris mon traitement, elle est rapidement revenue à 12/7, ce qui est nettement mieux ! Lorsque mon généraliste est venu m'examiner le lendemain après-midi, j'étais à 14/7. Par prudence (et parce que ces variations me tapent sur le système), on a ajouté 2,5 mg de Bisoprolol le soir, mais il m'arrive encore d'avoir cette sensation de sueur au petit matin, ce qui veut peut-être dire que de nouveau la tension monte un peu trop en fin de nuit.
Je suis finalement arrivé au bout du scan des négatifs 24*36 noir et blanc de mon père. Manifestement, certains ont dû être perdus, à moins que j'en aie dans un autre classeur et que je l'aie oublié... Il faudra que je vérifie, mais la question se pose d'une part de retoucher et surtout d'éclaircir certaines, d'autre part de trouver une méthode pour légender celles en valant la peine. Sur ce dernier point, j'aurais tendance à opter pour la solution du fichier texte décrivant film par film les photos qui le méritent et dont je suis capable de dire où, quand et qui. Dans tous les cas, les deux procédures vont être aussi fastidieuses que le scan lui-même. Peut-être aurais-je dû légender au fur et à mesure ?
Le problème habituel se pose de nouveau : tant que je n'ai pas pris cette décision, faire ou non d'ores et déjà ce travail de légende, je suis incapable de passer à un autre projet, comme photographier stylos, voitures et appareils photos pour alimenter mes sites. Pourtant, mener deux projets de front, ou plus, ne m'a jamais fait peur, bien au contraire. Mais bon, je ne suis plus ce que j'étais... Les maquettes m'attendent, elles aussi. J'ai juste à côté de moi sur le bureau celle de l'Alpine A110 en résine, que j'ai fini par recevoir. Pas de notice de montage et peinture, juste un éclaté : il va falloir que je sois très attentif pour ne pas me tromper dans l'ordre de montage.
J'aimerais bien arriver à m'occuper un peu du jardin, ne pas laisser mon épouse continuer à tout faire. Ne serait-ce qu'arroser ou arracher quelques mauvaises herbes. Mais je n'en ai pas le courage. D'ailleurs, je ne sors depuis quelques temps que pour prendre le taxi, et quand j'en sors, je suis flagada, ce qui m'inquiète sur mes capacités à faire des efforts même minimes.
Je me suis décidé à contacter par mail le paysagiste qui a l'habitude du jardin pour qu'il vienne à l'automne tailler haies, arbustes et arbres et emporte les coupes. Je serais bien incapable de le faire moi-même, maintenant.
Une fois que ces séances seront terminées, il va vraiment falloir que je trouve un moyen de reprendre des forces !