Deux semaines ont passé, des choses ont changé, d'autres pas...
Pour ce qui n'a pas changé : toujours pas de nouvelles du cardiologue. J'ai relancé par mail en passant par une autre adresse, espérant atteindre une secrétaire à défaut du cardiologue...
Commençons par le moins bon : il y a une semaine, j'ai attrapé un bon virus (mon épouse y a elle aussi eu droit et n'en est pas encore guérie). Gros rhume vite passé en laryngite puis bronchite. Depuis, par moments, le nez est une fontaine, un peu plus que lorsque je n'ai que ma rhinite allergique et vasomotrice, mais surtout je me suis mis à tousser avec des difficultés à expectorer. Oh, il n'y a pas beaucoup à sortir, mais je soupçonne ma paralysie récurrentielle de compliquer les choses. Par moments, lorsque j'inspire pour pouvoir tousser, quelque chose (la corde vocale gauche ou je ne sais quoi) semble se mettre en travers et l'air a du mal à entrer dans la trachée ! Pas d’affolement, une ou deux secondes de patience et tout rentre dans l'ordre.
J'ai hâte que ça se termine, c'est vraiment fatigant ! Hier par exemple, alors que j'avais bien dormi, sans tousser de la nuit, j'ai fait une sieste de plus de deux heures.
Passons au "bon"...
Je n'ai pas repris ma tension depuis plusieurs jours. Elle était remontée, comme je l'ai dit précédemment, mais doit s'être stabilisée. Je n'ai quasiment plus d'étourdissements, sauf parfois en toussant lorsque je suis debout. Je n'ai pas ressenti d'autres épisodes de battements cardiaques trop forts, espérons que ça dure. S'il n'y avait cette crève, je me sentirais bien.
Mon rendez-vous avec les internes au service d'ophtalmologie du C.H. de Valence, qui m'inquiétait à cause de ce "avec les internes" dont je ne comprenais pas ce qu'il impliquait, a été très productif.
Dans un premier temps, une orthoptiste m'a fait une OCT maculaire et un contrôle du nerf optique qui ont montré qu'il n'y avait rien d'anormal à leur niveau et que rien ne contrindiquait donc une opération de cette cataracte droite pour me rendre une vision correcte. Elle m'a alors dilaté les pupilles, puis un interne m'a fait un examen du fond d’œil à la lampe à fente afin de compléter ce qu'avait montré l'OCT. Il s'est absenté quelques minutes avant de me confier à un ophtalmo qui m'a fait sur deux machines différentes toute une série de contrôles complémentaires puis de mesures pour définir le type d'implant qui remplacera le cristallin, calculé pour corriger ma vision de loin. Il a parlé d'un type de cataracte qui pourrait provoquer un glaucome, ce qui a probablement contribué à la décision d'intervention. Il est même prévu d'opérer l’œil gauche un peu plus tard, bien que je ne ressente aucun signe. La seule inquiétude relative de l'ophtalmo est que j'ai les pupilles très serrées et que lorsqu'il m'a examiné, les deux instillations de mydriatique ne les avait pas suffisamment dilatées. Au pire, m'a-t-il dit, cela rallongera l'intervention à cause du besoin d'utiliser un appareil écartant l'iris en complément du collyre, pour pouvoir enlever le cristallin et le remplacer par l'implant.
Pendant ce temps mon épouse patientait dans la salle d'attente. Me doutant que je ne pourrais probablement pas conduire en raison de la dilatation pupillaire et de l'éblouissement que cela causerait, je lui avais demandé de m'accompagner. Bien m'en a pris : à peine sorti de l'hôpital, il m'a fallu vite fait mettre mes lunettes de soleil, mais même avec elles, j'étais gêné.
En sortant du service, muni de l'ordonnance de l'ophtalmo et d'un document destiné au service de gestion des plannings opératoires, nous nous y sommes rendus et j'y ai accepté la date du 29 mai. Je devrai bientôt être informé de celle du rendez-vous avec l'anesthésiste. J'espère d'ici là recevoir le compte-rendu de mon hospitalisation en cardio pour le lui montrer...
Une fois tout ceci fait, j'en ai profité pour aller au secrétariat du service de médecine nucléaire afin de savoir quand était envisagé mon TEP scan. Au milieu de dizaines de demandes, la secrétaire a eu du mal à retrouver mon ordonnance faxée par le service de cardio sans aucun renseignement... et m'a proposé la date du 23 mai que j'ai bien sûr acceptée. Bien que j'espère que cet examen aura été inutile, ce qui voudra dire que les choses sont autant stabilisées que l'ont montré les scanners, je dois avouer que j'ai quand même une petite inquiétude... L'an dernier à la même époque, des travaux avaient rendu les TEP scan impossibles : je ne sais pas ce qui a été fait, mais à voir le nombre de demandes en attente, c'est au moins un doublement des salles qu'il aurait fallu. Je me demande comment ils arrivent à gérer les urgences. Un examen qui ne peut être réalisé que six semaines plus tard, c'est éventuellement laisser évoluer plusieurs semaines de trop une pathologie et en compliquer le traitement...
Avec tout ça, je crois que ce n'est encore pas pour demain, le vélo sur son home-trainer !