Grâce aux soins de mon épouse, mon appétit revient lentement. Pas encore assez pour stopper ma perte de poids (j'ai perdu environ 13 kg depuis janvier, surtout ces dernières semaines), c'est cependant bon pour le moral. Malgré tout, la fatigue persiste, et j'ai du mal à boire, ce qui n'est pas une bonne chose pour la protection de mes reins.
J'arrive un peu plus à me concentrer, mais c'est toujours difficile. Il aura fallu cinq semaines avant que je me sente capable de commencer à compléter le manque d'informations depuis le 23 mai dernier !
Du fait qu'il n'y aura plus besoin de lui, on envisage le retrait du Picc line. Comme il y a eu cette thrombose, un nouvel écho-doppler est indispensable et sera pratiqué jeudi matin : si le caillot a suffisamment fondu, j'aurai le feu vert pour faire retirer ce cathéter par une infirmière du service de chimiothérapie. Sinon, il faudra encore attendre, malgré la gêne et la nécessité de pansements réguliers... Taper au clavier est très gênant avec ces tubulures qui pendent du bras, même dans la manche de chemise ! Dormir en pensant à ne pas plier le bras, ou le moins possible, éviter de comprimer le bras... bref, il faut espérer que ce fichu caillot aura disparu jeudi !!!
La radiothérapie prévue sera précédée par un nouveau scanner le 9 août prochain, puis une consultation avec le cancérologue et un scanner de positionnement le 11. Elle débutera à proprement parler à la fin du mois, si tout se passe bien. Quelques désagréments sont possibles, bien qu'a priori faibles dans la mesure où elle sera faite à faible dose et étalée sur 27 séances. Gros inconvénient de cette planification : je devrai faire 27 déplacements (en plus de ceux de repérage et de test à blanc indispensables), soit 27 fois deux heures de route pour trois à quatre minutes de traitement !