Dur, dur !

Comme je le pressentais, je n'ai pas mangé hier soir, ni ce matin. Entre ces nausées, heureusement rares, et cette irritation de la langue, impossible d'avaler autre chose que du liquide. À midi cependant, j'ai réussi tant bien que mal à manger un yaourt.

La nuit a été hachée, mais pas trop pénible quand même, avec des réveils en général provoqués par des haut-le-cœur ou à l'inverse, des haut-le-cœur provoqués par les changements de position.

Le plus ennuyeux a été cette montée de tension hier ! Malgré le traitement, la tension en cours de journée était aussi haute, voire plus par moments, que celle au lever, avant la prise de mon traitement. J'ai donc repris une dose d'un de mes deux anti-hypertenseurs hier soir et doublé la dose ce matin. Ma tension est un peu moins forte aujourd'hui. Il faudra que j'en parle demain avec le pneumologue, ainsi que de cette irritation de la langue.

En dehors de ça, c'est une intense fatigue que je ressens. Je n'aurais qu'une envie : passer tout mon temps allongé. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait ce matin en me calant dans mon fauteuil avant et après les soins infirmiers : injection de l'héparine et du produit destiné à faire remonter le taux de globules blancs, puis changement du pansement du Picc line. Et à peine mon yaourt avalé, un peu avant 13h, je suis allé passer trois heures allongé dans mon lit. D'ici quelques instants, je retournerai dans mon fauteuil... Depuis hier, même au lit ou au fauteuil, je suis devenu incapable de lire ! Le temps paraît encore plus long !