La décision ?

La semaine dernière, j'ai transmis par mail à la secrétaire du pneumologue une copie des derniers documents qui ne lui ont peut-être pas encore été envoyés, et demandé par la même occasion un rendez-vous pour faire le point.

J'ai eu une proposition de rendez-vous pour ce matin 11h30, que j'ai aussitôt acceptée, bien sûr. Me voilà donc parti une nouvelle fois pour Valence avec l'ensemble de mon dossier, afin de savoir ce qui sera décidé. Le temps est gris, avec un fort vent, mais à peine quelques gouttes et pas le moindre flocon, comme on le craignait par ici.

Comme je m'y attendais un peu, le pneumologue me confirme que la décision sera prise en RCP. La prochaine réunion est prévue pour le jeudi de la deuxième semaine du mois, soit le 10 mars. Il conserve l'ensemble de mon dossier pour cette discussion. Je ne saurai donc que le 11 si une chimiothérapie doit précéder la chirurgie ou si je pourrai rencontrer le chirurgien, à Guilherand-Granges, la semaine suivante, en espérant que le délai pour l'intervention ne sera pas trop long.

L'histologie confirme un aspect d'adénocarcinome, non à petites cellules.

Il est fort probable, compte tenu de la taille de la tumeur, et bien qu'il ne semble pas y avoir d'extension en dehors peut-être de ganglions hilaires, qu'il y aura de toutes manières de la chimiothérapie post-opératoire. On ne parle plus de radiothérapie pour le moment.

Je suis partant pour la chirurgie, espérant rentrer au plus tôt à mon domicile. Mais l'hospitalisation risque fort de durer une dizaine de jours. Autant je peux imaginer que pendant les deux ou trois premiers jours je risque de somnoler toute la journée, autant savoir comment je vais pouvoir occuper les journées suivantes me préoccupe ! Je ne sais pas rester sans rien faire, et même si j'aime lire, si le bras gauche est endolori et ne me permet pas de tenir un livre, comme lors de la ponction sous scanner où je ne pouvais pas plier le coude à cause de la partie dure du cathéter qui me blessait, j'aurai du mal à supporter cette passivité. Regarder la télévision, ce n'est pas ma tasse de thé, pas plus que surfer sur Internet depuis une tablette ou un smartphone. Bref, je suis plus angoissé par cette perspective d'inactivité que par les douleurs que j'aurai probablement à affronter !