Lundi 1° février, en fin d'après-midi, mon épouse m'accompagne au service de scanner de l'hôpital d'Annonay. L'examen sera supervisé par la radiologue qui s'est occupée de moi lors de la radio pulmonaire, mardi dernier. Je n'ai pas peur du diagnostic, je m'y attends, je suis déjà en configuration de combat.
L'attente est longue, peut-être pas tant que ça, mais ça me paraît durer... Enfin, une manipulatrice me prend en charge et me pose une perfusion en vue de l'injection du produit de contraste. Lors de mes précédentes urographies intraveineuses et scanner, je n'ai pas eu de problème d'intolérance à l'iode, je ne suis pas inquiet.
Installation sur la table, quel inconfort que de devoir tenir les bras en l'air au-dessus de la tête ! Mes épaules souffrent, séquelles de tendinites anciennes...
Premier passage, les épaules me font mal, j'essaie de bouger un peu en profitant de la pause lors de l'injection du produit de contraste ; deuxième passage. Vivement que ce soit fini ! Je n'ai rien ressenti à l'injection, même pas cette sensation de chaleur dont on parle, juste un goût inhabituel au fond de la gorge, vite disparu.
Retrait de la perfusion, attente de la radiologue. Là encore, même si ça ne dure pas tant que ça, c'est long. Verdict : radio confirmée (je m'en doutais...), il s'agit bien d'une tuméfaction du lobe supérieur gauche, qui s'appuie pratiquement sur les côtes à l'arrière, mais, point positif, elle est bien limitée.
Là encore, on ne parle que de tuméfaction, pas de tumeur...
Jusqu'ici, j'étais mon propre médecin, maintenant, il va me falloir passer la main, ça dépasse mes compétences !