Sauf incident, le dernier pansement a été fait ce matin sur la cicatrice du drain. La plaie opératoire est déjà sans pansement depuis quelques jours ; d'ici 48 ou 72 heures, celle du drain devrait y être à son tour.
J'en ai profité pour interroger l'infirmier sur la chimiothérapie, puisqu'il m'avait dit en surveiller parfois. Selon lui, j'aurai une "voie centrale", c'est à dire un cathéter à demeure permettant d'injecter les produits de chimiothérapie sans devoir piquer une veine à chaque fois. Il y aura bien sûr les prises de sang de contrôle. Bref, les piqûres ne manqueront pas, la fatigue non plus, très probablement...
En vue de mon rendez-vous avec l'oncologue, et surtout pour en avoir une copie, j'ai demandé à la secrétaire du chirurgien de me faire parvenir les résultats anapath, ce qu'elle devrait faire par mail dans la journée. Je saurai ainsi ce qui a été contaminé et ce qui ne l'a pas été.
La douleur étant toujours présente, j'ai tenté ce matin de remplacer le gramme de paracétamol par 400mg d'ibuprofène, mais je n'ai pas l'impression que ce soit plus efficace ! J'ai passé quelques instants assis sur une chaise pour un petit bricolage, et la douleur s'est nettement amplifiée. J'en suis à me demander si ça vaut la peine de continuer à avaler ces antalgiques... Je me demande si je vais trouver le courage de démonter mon coupe-bordure, d'autant que je ne sais vraiment pas où peut se produire ce faux-contact qui le met actuellement en panne.
Avec ces douleurs persistantes, mon envie de désherber, même en y allant tout doucement, s'est envolée. Pourtant, dans les anciens fraisiers, le potager ou les zones fleuries devant le salon et près de la terrasse, il faudrait le faire ! Mon épouse s'en occupe un peu, mais j'aimerais bien ne pas lui laisser tout le travail !