Nuit du 22 février, journée du 23 : les suites de la ponction

Le repas terminé, je finis mon livre, Pas de télé dans la chambre (enfin si, mais je n'ai pas demandé à ce qu'elle soit activée) et de toutes manières, je n'ai aucune envie de la regarder. Il doit être à peine plus de 20 heures lorsque je me lève pour fermer le store, passer aux toilettes, et je m'endors, en prenant soin de ne pas plier mon bras gauche...

Avec les produits d'analgésie et l'espèce d'hypnotique que j'ai eus dans les veines lors de la ponction, je me vois bien parti pour un long sommeil, enfin récupérateur, peut-être.

Hélas, probablement un peu après 21 heures, branle-bas de combat, l'équipe de nuit arrive pour prise de tension, mesure du taux de saturation en oxygène et vérification du pansement ! je dormais bien... Je mets du temps à me rendormir. Brusquement, je me réveille, avec l'impression que c'est le matin. N'ayant pas pris ma montre, j'allume mon téléphone : il est 3h17 !!!

Je finis par me rendormir, mais à 5h du matin, rebelote : réveil, prise de tension, mesure du taux de saturation en oxygène et vérification du pansement. 6h30, nouveau réveil, du bruit dans le couloir. Changement d'équipe ? Je ne sais même plus quand le nouveau contrôle a été fait... Plus moyen de me rendormir.

Je suis en train de faire ma toilette lorsqu'on m'apporte le petit déjeuner. Le café n'est pas génial, mais surtout, il y en a un plein bol avec seulement un stick de sucre. Je me contenterai de tremper les tartines (le pain est bon même s'il ne croustille pas autant, je dois le dire, que celui du repas d'hier soir) beurrées et agrémentées de confiture de fraise, et d'avaler deux ou trois gorgées de ce café pour faire passer mes médicaments.

Il ne me reste plus qu'à attendre la radio pulmonaire de contrôle et le feu vert pour rentrer à la maison, si celle-ci ne montre pas de pneumothorax ou d'hémothorax. Il est environ 8h30 quand je descends faire cet examen ; au retour, je n'ai plus envie de lire, je reste assis sur ma chaise, à bouillir parce que ça ne bouge pas. J'interroge l'infirmière : elle attend qu'on la prévienne pour récupérer les radios et me dire si je peux partir.

10h30 bien passées, l'infirmière m'apporte enfin les radios et leur compte-rendu, et m'informe que j'ai enfin l'accord pour sortir. Les formalités de départ sont rapidement bouclées, la mutuelle n'a pas répondu pour la prise en charge de la chambre particulière, pas plus qu'elle ne prend en compte les remboursements faits par la CPAM, nous obligeant à envoyer des courriers, alors que nous lui avons adressé plusieurs demandes en ce sens !

Il faudra probablement encore les stimuler mais aucune certitude que la chambre particulière sera remboursée, ni que j'aurai une prise en charge pour celles lors des prochaines hospitalisations !

Les résultats des biopsies étant prévus pour la fin de semaine, il faut que je prenne rendez-vous pour la semaine prochaine avec le pneumologue afin de faire le point et voir par où commencer le traitement.

Voilà, toute la série d'examens est maintenant terminée, la bataille contre la tumeur va enfin bientôt pouvoir commencer...