- 11,5° ce matin à 7 heures, - 3° à 11 heures ! Il paraît que ce sera la journée la plus froide de l'hiver. Si ce froid était attendu, espéré, afin de "tuer la vermine", j'ai bien peur que certaines plantes et certains arbres ou arbustes en souffrent fort ! Une pivoine avait démarré, les deux rosiers aussi ; les bourgeons de l'amandier avaient commencé à bien gonfler. Deux ans de suite, nous n'avons pas eu d'amandes, je crains donc une troisième année du même type.
Je suis surpris de ne pas voir fleurir encore le cognassier du Japon. L'an dernier, il avait commencé tôt et sa floraison avait duré plusieurs semaines.
Enfin, après-demain, les températures devraient remonter, mais avec retour de l'humidité.
Fatigué ! Après cette période d'euphorie où j'ai réussi à bricoler au-delà de ce que j'aurais pu imaginer il y a quelques mois, où j'ai terminé le porte-bouteilles (vraiment pas facile, en fait), je n'arrive plus à me motiver à faire quoi que ce soit, en dehors de m'occuper des sites des autres et, accessoirement, de certains des miens.
Le temps ne m'a permis ni de finir de tailler mes arbres, ni de les traiter. J'espère quand même pouvoir les traiter d'ici peu, d'autant qu'avec les blessures de leurs branches par les grêlons de cet été, le risque de maladies est probablement plus important cette année.
Les maquettes attendent toujours. Le rangement du garage a quand même été un peu fait, mais à moins de 15° malgré ou grâce au chauffage d'appoint, impossible d'y rester bien longtemps. Mais j'ai quand même bien avancé.
Les premiers pollens que je ne supporte pas ont dû arriver depuis une bonne quinzaine : légères céphalées, sinus douloureux, yeux un peu plus irrités. Je me suis décidé il y a huit jours à reprendre mon traitement anti-allergique en comprimés, puis, deux jours plus tard, à recommencer le collyre anti-allergique. Les sinus sont moins douloureux, il reste une légère céphalée, mais peut-être est-elle due à ce traitement (grâce auquel je dors mieux, soit dit en passant).
Entre le temps qui ne donne pas envie de mettre le nez dehors et le frein de la peinture pour les maquettes, je passe donc mon temps devant mon écran... Et comme il y a peu de choses à faire sur les sites, je passe trop de temps à jouer au Mah-jong sur mon écran, ce qui n'est pas génial pour les yeux.
Depuis longtemps, les yeux me brûlent depuis le lever jusqu'au coucher... Depuis plusieurs années, j'ai des épisodes d'éblouissement qui durent quelques instants et dont je ne sais pas s'il s'agit de migraines ophtalmiques ou pas (je n'ai jamais eu de migraine). Ils peuvent survenir n'importe quand. J'ai eu beau chercher, je ne relève pas de facteur déclenchant. Après un effort, après être resté debout penché en avant quelques minutes pour faire du tri de paperasses, mais aussi devant mon écran sans effort particulier de lecture, et même une fois devant la télévision, où je regardais une émission depuis un petit moment déjà !
En fin de semaine dernière, nouvel épisode devant l'écran. Je ne lisais d'un menu horizontal que ce qui était dans les parties gauche et centrale de mon champ de vision. Le reste était uniformément clair comme le fond de l'écran. Les choses sont rentrées dans l'ordre assez vite. J'ai repris mes activités, puis j'ai eu la mauvaise idée de refaire des parties de Mah-jong, où le regard balaie très vite l'écran. Brusquement, j'ai eu l'impression que l’œil droit était resté bloqué et n'avait pas convergé vers la partie de l'écran que le gauche regardait. Deux images toutes différentes ! Mon cerveau ne comprenait plus. C'était flippant ! J'ai fermé les yeux, attendu quelques secondes, tout était rentré dans l'ordre. Il ne me restait plus qu'une sensation de gêne de l’œil droit, sensation de tension.
Il faut dire aussi que la correction de mes lunettes actuelle date de 9 ans, et qu'il faudrait peut-être la revoir à la hausse !
Ne devant voir mon ophtalmo que début juin (huit mois de délai pour une simple consultation !), je l'ai contacté espérant qu'il pourrait m'examiner rapidement afin de me rassurer. Trop débordé peut-être, ou alors imaginant qu'on m'y ferait des examens poussés, il m'a conseillé de me rendre aux urgences ophtalmologiques de l'hôpital de Valence. Arrivés sur place vers 10h45, après un passage au service administratif des urgences générales, direction le service d'ophtalmo où nous arrivons à 11h15. Salle d'attente pleine, entre les urgences et des personnes ayant rendez-vous pour des injections. Près de trois heures d'attente avant mon tour.
Je confie au médecin qui me reçoit (un interne peut-être ?) mon IRM qu'il trouve trop ancienne (6 mois !), la liste des médicaments que je prends en ce moment et lui explique ce qui m'arrive. Première chose : il m'apprend que les ophtalmos ne s'occupent pas des migraines ophtalmiques, mais personne n'en ayant fait le diagnostic, sinon moi qui l'ai évoqué, je m'attendais à ce qu'il essaie de confirmer ou d'infirmer et me demanderait des précisions sur ce que je ressens dans ces cas. Rien. Alors que mon ophtalmo était persuadé qu'on me dilaterait les pupilles pour faire un examen complet (c'est pourquoi j'avais demandé à mon épouse de m'accompagner, au cas où je ne pourrais pas conduire au retour), le confrère a fait tout son examen sans dilatation. Son seul diagnostic a été celui d'une insuffisance lacrymale et sa prescription a consisté en des collyres pour laver, ajouter des larmes artificielles et combattre l'irritation des pollens. Ah oui, il a noté un début de cataracte droite, discret. Aucun examen complémentaire. J'espère que l'IRM prévue pour bientôt ne trouvera rien qui puisse expliquer ces phénomènes.
Quoi qu'il en soit, 24 heures plus tard, il me reste une gêne de l’œil droit, parfois un très léger voile selon l'incidence de la lumière, parfois une sensation de film translucide sur la cornée. Mais suivre les instructions de l'ophtalmo est une gageure : 3 lavages oculaires par jour, 5 instillations de larmes artificielles et 2 de collyre anti-allergique !
Espérons que d'ici quelques jours les choses se seront stabilisées et vivement le contrôle de correction dans trois mois, celle-ci, incorrecte après si longtemps, pourrait en effet être en partie responsable de mes soucis.
Il y a quelques jours, en allant chercher mes médicaments habituels, j'ai appris en discutant avec le pharmacien qu'il y avait une consultation avancée de cardiologie à l'hôpital local. En fait, j'en avais déjà entendu parler, mais je ne savais pas si c'était encore d'actualité. Mon généraliste m'ayant déjà posé la question des visites de contrôle de mon traitement à visée cardio-vasculaire, j'ai essayé de prendre rendez-vous : deux mois de délai. Je tenterai donc directement au service de cardiologie de l'hôpital d'Annonay où j'avais été hospitalisé et d'où viennent les cardiologues qui consultent ici, en espérant (sans grand espoir) que le délai sera moins long.